- centration
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⇒CENTRATION, subst. fém.A.— OPT., vieilli. Synon. de centrage.Rem. Attesté ds LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, QUILLET 1965.B.— PSYCHOL. Surestimation d'une perception (cf. anthropocentrisme ex. 3).C.— Fig. Action de se centrer. L'univers en voie de centration (TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, p. 63).Prononc. Seule transcr. ds LITTRÉ : san-tra-sion. Étymol. et Hist. 1. 1876 opt. (Ch. ROBIN, Traité du microscope, Paris, p. 56 ds LITTRÉ); 2. 1941 philos. (TEILHARD DE CHARDIN, L'Activation de l'Énergie, Paris, 1963, t. 7, p. 58). Dér. du rad. de centrer; suff. -(a)tion. Fréq. abs. littér. :4. Bbg. BARB. Misc. 27 1944-1952, pp. 233-234. — BATTRO 1966. — PIÉRON 1963.centration [sɑ̃tʀɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1876; de centrer.❖2 Philos. Fait de devenir centré, d'acquérir un centre.♦ Psychol. Surestimation d'une sensation. || Effet de centration.0 Freud a commencé par expliquer ce symbolisme inconscient par des mécanismes de camouflage dus au refoulement, mais il s'est rallié à la conception plus large de Bleuler qui, avec l'« autisme », expliquait le symbolisme par la centration sur le moi et il a prolongé ses recherches dans la direction des symboles artistiques.J. Piaget, Épistémologie des sciences de l'homme, p. 355.
Encyclopédie Universelle. 2012.